Festival Echo

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Historique :

2015 : Une édition digne de Mons, Capitale européenne de la Culture.

Tous les éléments étaient réunis pour faire du Festival Echo 2015 un cru exceptionnel : ensembles de renommée internationale et de grande qualité, acoustique optimale malgré une église en rénovation, projection multimédia, exposition thématique, etc. Les habitués des trois concerts l’ont d’ailleurs apprécié à sa juste valeur, même si le retentissement au-delà des limites locales n’a pas malheureusement pas rencontré nos espérances.


C’est devant un public nombreux mais composé essentiellement de visiteurs fidèles – à l’exception d’une trentaine de Suédois qui avaient déniché le concert sur Internet - que l’ensemble THE GENTLEMEN SINGERS avait ouvert le festival en proposant un répertoire composé exclusivement de compositeurs tchèques.

La Ville de Saint-Ghislain avait tenu à inviter cet ensemble afin de rendre hommage à la Ville de Plzen en République tchèque, l’autre Capitale européenne de la Culture en 2015.

La prestation des huit jeunes gens a unanimement séduit l’assemblée, qui lui a témoigné sa gratitude par une ovation debout à la fin du concert.


L’ambiance du samedi était tout autre lorsque le chœur celtique irlandais ANUNA a proposé un véritable spectacle empreint de mystère.

Les six chanteuses de l’ensemble mixte ont en effet déambulé dans de longues robes de velours avec traîne en tenant une petite bougie tout au long de la soirée. Au-delà de l’effet visuel, la prestation vocale surprenante et techniquement irréprochable des chanteurs a charmé toute l’assistance.


Le dimanche était entièrement consacré à Jean Ockeghem, ce célèbre compositeur né à Saint-Ghislain, auquel notre Ville a dédié son Festival Echo. Le concert venait clôturer l’hommage aux étoiles de la Renaissance organisé par la Ville de Mons et qui avait fait la part belle à Roland de Lassus et Jacques du Broeucq.

L’ensemble belge LAUDANTES CONSORT, sous la baguette de Guy Janssens, a interprété à la perfection le requiem et plusieurs motets du père de la polyphonie en terminant par un chant écrit par Josquin des Prés pour célébrer la mort de son maître, Johannes Ockeghem.

Si d’aucuns nourrissaient quelque appréhension devant un répertoire aussi classique, à l’issue du concert, tout le monde – sans exception – avait apprécié ce grand moment de culture musicale.